Peut-on se faire indemniser si l’on est victime d’une erreur médicale ? Oui, à condition de faire reconnaitre le tort du professionnel de la santé auprès de la CRCI*.
De nombreux patients en France sont victimes de négligences, de fautes commises par des médecins lors d’interventions chirurgicales, prescription de traitement. On peut également citer les risques liés à la fréquentation d’établissements hospitaliers, dans lesquels on peut attraper des infections nosocomiales.
Trouver qui est fautif ? C’est le problème majeur de la défense
Effectivement lorsqu’un patient est victime d’une erreur médicale, il doit non seulement le prouver, mais il doit aussi connaitre qui est responsable. Ce n’est pas du tout évident surtout que la majorité du temps les torts sont partagés. C’est le cas par exemple lors d’une opération chirurgicale qui s’est mal déroulée, il faut parfois une enquête très minutieuse pour détecter qui et quoi a entrainé l’erreur médicale.
Suite à une appendicectomie le patient fait une allergie à la bétadine. On va mettre en cause l’infirmière, mais peut-être que c’est la faute au médecin traitant qui n’a pas signalé ce risque dans le dossier du patient. Vous ne pourrez évidemment pas défendre vos droits tout seul, il faudra faire appel à des experts.
Les recours pour l’indemnisation d’une erreur médicale
Il est conseillé voir obligatoire de se mettre en contact avec des juristes spécialisés dans la défense des victimes d’erreurs médicales. Ils vont vous aider à monter votre dossier d’indemnisation en étudiant qui est donc responsable de vos préjudices corporels. Vous avez plusieurs solutions pour votre recours, un cabinet d’avocats ou une société comme la SDR qui fera intervenir un médecin spécialisé qui va analyser et trouver l’origine de la faute ou la négligence commise par le professionnel de la santé.
Pour en savoir plus, veuillez cliquer ici, vous trouverez les informations utiles pour constituer votre dossier d’indemnisation pour erreur médicale ou maladies nosocomiales.
*Commissions régionales de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales.